Pierrick Le Bert, ancien coach de l’US Montagnarde.

Votre intérim à l’US Montagnarde a pris fin et vous voici de retour en Algérie, au Paradou d’Alger…

J’assurais l’intérim au club depuis le mois de juillet, mais mon départ était déjà acté, j’étais juste dans l’attente de mon visa pour retourner en Algérie. Comme depuis 2016, je vais retrouver mes fonctions de directeur du centre de l’Académie du Paradou et la charge de l’équipe espoirs.

Vous quittez l’USM qui occupe la première place de R1 tout en étant toujours en lice en Coupe de France. Est-ce que cela vous laisse un petit goût d’inachevé ?

Bien sûr. Surtout après tout ce qu’on a pu mettre en place avec les joueurs, les dirigeants. On avait un fonctionnement qui marchait très bien et les résultats suivaient. C’est toujours un arrachement de quitter tout ça, mais cela fait partie de la vie. Il faut l’accepter. Malgré tout, je suis fier du travail accompli sur ce laps de temps. J’ai vécu quelque chose de convivial dans ce club familial.

Pourrait-on vous revoir un jour à La Montagne ?

Pourquoi pas ! On ne sait jamais. L’idée est de revenir dans la région quand j’aurai terminé ce que j’ai à faire en Algérie. Mais je ne sais pas quand. En tout cas, je continuerai de suivre La Montagne. L’équipe est armée pour monter en N3. Quand le championnat reprendra, elle devra continuer de travailler dans cette même ambiance collective.

Pour finir, quel regard portez-vous sur votre ancien club, le FC Lorient (1989-2000) ?

Malheureusement, je ne suis plus un aussi bon supporter qu’avant. Mais c’est assez extraordinaire de voir le club en Ligue 1. Le FCL doit trouver la bonne formule, la bonne cohésion pour laisser au moins deux, trois équipes derrière en fin de saison. C’est possible parce qu’il y a des formations plus faibles que Lorient. Mais le foot n’est pas une science exacte. Il faudra cravacher.