La fabuleuse épopée de l'USMontagnarde et mes coups de coeur

Si vous allez entres autres au magasin Intermarché arrêtez vous au rayon oeufs vous y trouverez ceux pondus par les poules du dynamique François Lomenech.

François qui fut le brillant capitaine de l'ASPenquesten

Rencontre

Au marché d'Hennebont où il vend les oeufs de sa ferme, François Lomenech replonge dans ses souvenirs d'adolescence. À 33 ans, il préside depuis 4 ans l'association Danserion Bro Penquesten qui organise les noces bretonnes de Penquesten. Cette année, à 20 ans, les noces de Penquesten vont fêter leurs noces de porcelaine. Un anniversaire que François veut le plus réussi possible, entre tradition et modernité.

Depuis 1997, le hameau de Penquesten à Inzinzac-Lochrist accueille ces fausses noces traditionnelles. « On fait revivre des noces comme avant, avec les costumes, les musiciens, les danses. » Le rituel est bien rodé. Messe le dimanche matin, procession des danseurs et du couple de jeunes mariés de l'année. Pour les 20 ans, c'est Kristen et Morgan, 17 et 18 ans, qui tiendront le rôle de roi et reine de la fête.

François, lui, a été « marié » deux fois à Penquesten « à Marine et à Elodie », dit-il en souriant. « Ma première noce en tant que marié, j'avais 17 ans. C'était plaisant mais je pense que c'est plus important pour la mariée avec la robe, le tablier blanc brodé...C'est vraiment elle la reine ce jour-là ! » Cette fête, François en connaît les moindres rouages. Sa mère, Nicole, a présidé l'association avant lui. « J'ai aussi repris l'exploitation agricole familiale, que j'ai fait passer en élevage de poules en plein air il y a un an. »

Respecter la tradition tout en donnant un coup de jeune au rendez-vous, le défi est de taille. Le samedi soir, au lieu du traditionnel fest-noz, Danserion Bro Penquesten invite désormais un groupe de rock celtique. Une manière pour François et ses amis d'imprimer leur marque. « On fait la fête ensemble. J'y ai rencontré la maman de mon enfant. Mais on n'a pas encore eu de vrais mariages après les noce... »Mais sait-on jamais ?

 Bravo François