La fabuleuse épopée de l'USMontagnarde et mes coups de coeur

Sofiane Dridi première recrue de choix de l'USMontagnarde

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S'il n'avait jusqu'alors côtoyé que le milieu professionnel Sofiane Dridi entend profiter de son passage à l'US Montagnarde pour retrouvé une seconde chance

"Je suis venu à l'USMontagnarde sous les conseils de Jessy Madiada, j'ai ensuite rencontrer le président Kévin Le Gal dont le projet m'a convaincu", comme ont sut le faire avec brio William Sea à Brest puis à Concarneau, Thibault Le Bouedec et Marvin Luciathe à Vannes, Bakari Camara à Drancy, Sofiane espère profiter de son séjour chez les bleus pour retrouver ensuite un club huppé. Si ses camarades feront sa connaissance lundi soir lors du premier entrainement, Sofiane n'a pas perdu son temps depuis qu'il est arrivé puisqu'il encadre actuellement le stage de détection des jeunes au Gorée.

 Le parcours du combattant de Sofiane

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L'an passé dans un interwiew pour un journal local Sofiane ne cachait pas son attachement pour le FC Istres si on lui avait prédit que quelques mois plus tard il prendrait la direction de l'USMontagnarde... Il ne l'aurait pas cru

La vie de footballeur n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Si certains connaissent un parcours doré sans le moindre accroc, d’autres doivent composer avec une carrière semée d’embûches, devant aller de club en club pour exister, ou devant faire avec des problèmes administratifs mettant en péril leur histoire. Sofiane Dridi est de ceux-là. Ayant commencé le football à l’AC Boulogne-Billancourt à l’âge de 5 ans, le milieu offensif a ensuite pas mal bourlingué, de la Roma à Dijon, en passant par l’Espérance de Tunis, Caen, Nîmes, Clermont, Cannes, et Nice. Puis, en 2011, les sirènes du monde professionnel emmenaient le fils du célèbre boxeur Momo Dridi au Club Africain :

« J’y ai signé pour cinq ans, professionnel, suite à une loi stipulant que les jeunes joueurs ne pouvaient pas partir en sélection s’ils n’évoluaient pas au pays. J’ai donc fait le choix de partir en Tunisie alors que Dijon me proposait de rester en U19 Nationaux. J’y suis allé pour faire les Jeux Olympiques, mais on ne s’est pas qualifié, et le directeur Ali Boumnijel, qui m’avait fait signer au Club Africain, a été limogé dans la foulée. De là, j’ai eu des problèmes de paiement pendant un an et demi, et je suis parti. Depuis, on est en conflit avec le club, et je suis rentré à l’UNFP, avant de m’entraîner avec Arles-Avignon ». Le début d’autres problèmes : « J’ai encore eu des problèmes, pour un document qui n’est soi-disant par arrivé alors que, quand j’ai signé à Istres, mon contrat a été homologué au bout de 4 jours », constate-t-il.

Autant de complications qui auraient pu avoir raison de lui, mais ce serait mal connaître son tempérament : « De par mon éducation, je ne baisse pas les bras. J’ai persévéré, le chemin que j’ai connu ne peut que m’endurcir. Je remercie Istres, et son président, pour m’avoir donné une chance de me relancer cet hiver. Grâce à tous les gens au club, j’ai pu me relancer. Pour tous ceux qui se sont battus pour que je revienne, je me dois de me battre pour leur rendre la pareille ». Au point d’envisager déjà de poursuivre l’aventure au club actuel 17ème de National, lui qui enchaîne les matches (10 rencontres disputées, dont 8 comme titulaire) ? « Je ne suis pas du genre à tourner le dos à ceux qui m’ont aidé. Le président m’a donné ma chance quand peu de clubs étaient prêts à le faire. Il y a des recours en cours pour qu’on puisse se maintenir en National. Des clubs ont fait part de leur intérêt, se sont renseignés, mais ma priorité est Istres si l’on reste au niveau professionnel ». Dans le cas contraire, avis aux amateurs.



12/07/2017
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