Photo... Yannick Moulard Blog ever

« Bravo Romuald ! » L’ancien président de l’US Montagnarde et actuel speaker du Mané Braz, Lionel le Gal, était le premier ce dimanche à féliciter l’entraîneur Romuald Le Maguer (successeur de Pierrick Le Bert, parti exercer en Algérie il y a un mois), qui a su imposer son style dans le club depuis qu’il a pris les commandes de l’équipe.

Car si les Forgerons n’ont jamais pu forcer le verrou de la cage de l’impressionnant Jean-Alexis Barbe, le gardien de but de la réserve bretillienne, ce n’est pas faute d’avoir essayé. « On peut pousser un ouf de soulagement », reconnaissait d’ailleurs après coup l’entraîneur malouin, Abdel El Kouraichi.

Depuis deux saisons, pour les Morbihannais, la venue des Malouins avait des allures de Bérézina. Mais avec panache, ils ont enfin vaincu cette fois le signe indien, en tenant en respect leur hôte du jour. Dans une rencontre qu’ils ont maîtrisée de bout en bout, les Montagnards n’ont concédé à leurs adversaires aucune occasion de but au cours des deux périodes.À l’image de ce but tout fait, manqué à la demi-heure de jeu par l’attaquant Aimen Laraba, les locaux, malgré une cascade d’occasions de buts franches, n’ont jamais pu mettre ce petit but qui aurait amplement suffi à leur bonheur pour la reprise de l’année 2017. « Même si l’équipe n’a pas gagné, je sens qu’elle a franchi un palier. Les joueurs ont fait preuve d’une belle solidarité sur le terrain. Ce qui fait plaisir, c’est que le travail commence à payer », se satisfaisait Romuald Le Maguer. Si son choix de mettre Max Sébilleau, Rahmane Barry et Ronan Le Coupanec dans un premier temps sur le banc était surprenant, Romuald Le Maguer sait imposer son style. À l’image de Jessy Madiada, qui fit un match énorme, les Montagnards ont vraiment séduit contre les Bretilliens hier.

Côté malouin, Abdel El Kouraichi était lui aussi satisfait de sa troupe « Les joueurs de CFA qui ont renforcé le groupe ont apporté leur pierre à ce très bon match nul. L’équipe s’est très bien battue et je pense que si les joueurs avaient un peu mieux négocié deux ou trois ballons de contre, ils auraient pu faire la différence ».