Ecarté de l'AS Vitré en CFA, après 10 matchs de championnats pour deux défaites seulement, Nicolas Cloarec a attendu patiemment son heure pour retrouver un poste d'entraîneur. Au passage, les Vitréens n'ont pas connu d'amélioration sportive, chutant même en N3, sur cette actuelle saison. Titulaire du DEPF ( diplôme d'entraîneur professionnel du football), qui l'autorise à entraîner jusqu'en Ligue 1, il reprendra prise avec son métier avec le club morbihannais. A l'oeuvre depuis ce lundi, à Mané Braz, en respect du protocole sanitaire, Nicolas Cloarec se projette déjà sur cette éventuelle reprise de janvier, avec un totem fétiche commun avec l'USM, la Coupe de France, et le championnat R1.

" Entraîneur reste mon métier. Je n'avais plus de travail. Au bout d'un an, il faut savoir saisir l'opportunité quand elle se présente. On ne s'en sort qu'avec le travail. Ca a toujours façonné mon quotidien dès mes 16 ans. Je donnerai toute mon énergie à l'US Montagnarde. Ma difficulté principale va être de placer le curseur. Nous étions quasiment grimper en L2 avec l'US Concarneau ( champion d'Automne pour la première saison en National, après la victoire sur Avranches 1-0). Je dois bien sentir la capacité des joueurs. Il y'a une envie et un enthousiasme dans ce groupe que j'ai de suite ressenti à la première séance, ce lundi. Dans le football, on ne peut pas prédire l'avenir. Il faut s'ancrer dans le présent seulement. Si vous aviez dit en 2009 à un Guillaume Jannez, à un Maxime Toupin ou Ivan Seznec, qu'il vivrait dix ans après une telle aventure avec 100 matchs en National, ils ne l'auraient jamais pris au sérieux. Il y'a des joueurs de qualité à l'US Montagnarde".

Naviguant à vue avec ce brouillard épais sanitaire, Nicolas Cloarec saisit parfaitement l'importance d'un virage important. " L'ambition du club est de retrouver la N3 en fin de saison. On y travaillera. Il y'a aussi un facteur qui sera déterminant, encore plus dans ce contexte actuel économique, avec la Coupe de France. Ca devient même crucial financièrement pour des clubs amateurs. Sincèrement, la Montagne, ça ne se refuse pas. Après, nous avons eu une discussion très claire et totale avec Kévin Le Gall, le président de l'US Montagnarde,  avec toute liberté en cas d'offre intéressante. Le terrain et le football me manquaient. Toute ma volonté se met maintenant entièrement au service de l'US Montagnarde".