La fabuleuse épopée de l'USMontagnarde et mes coups de coeur

Je souhaite bonne chance à Fred Rouzo qui après un passage remarqué comme joueur à l'USMontagnarde faisait valoir ses talents d'entraineur Fred qui est actuellement à la recherche d'un club

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J'avais sympathisé de manière particulière avec Fred Rouzo quand il évoluait à l'US Montagnarde ce qui lui avait valu de participer à l'épopée Montpelliéraine  de 1991, a l'époque comme Fred était opticien à Hennebont je me faisait un plaisir d'aller lui faire un petit coucou  et comme on allait quelques temps plus tard être papa on parlait de plein de choses; Quand il est devenu entraineur j'ai croisé  Fred à de multiples reprises et personnellement j'était heureux qu'il ai fait le parcours qui était le sien; La dernière fois que je l'ai vu c'était lors d'un match de coupe de Bretagne à Gourin ou son équipe s'était s'était brillamment imposé. Les retrouvailles avec Fred furent une nouvelle fois chaleureuses; Cerise sur le gâteau ce jour là j'ai fait la connaissance de Christophe Marchand qui m' a demandé si je voulais apporter ma collaboration au plus grand site de sport du Finistère à savoir News Ouest

 Christophe qui son site lance un appel afin que Fred retrouve comme il le mérite un club Breton qui voudrait l'accueillir

FRÉDÉRIC ROUZO REVIENT EN BRETAGNE

Un an après son départ professionnel pour la Vendée, et la prise en main, côté football, de l'éqipe féminine de l'OC Olonne-Château (R2), Frédéric Rouzo ne repartira pas pour une seconde année et est revenu en Bretagne. Basé sur Lorient, il garde toujours la fibre d'éducateur et recherche un nouveau projet sportif sur une équipe senior, à la reprise. En poste auparavant à la Stella Maris Douarnenez (2018/2020), où il avait réussi à ramener le club en R1 et le maintenir sur sa seconde année, il est passé également par le FC Lorient ou l'US Concarneau sur la formation et post-formation. " Je suis ouvert à toute proposition d'un club en régional, avec une bonne équipe première senior, sur le secteur du Finistère ou du Morbihan pour la saison prochaine".

 

 

27/04/2021
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Sur le site News Ouest cher à Christophe Marchand j'ai eu le plaisir de dresser le portrait du talentueux entraîneur du CEPLorient Mouloud Akloul que l'on voit sur la photo en compagnie de Zinédine Zidane

 

Le globe-trotter au grand cœur, Mouloud Akloul dresse le bilan du club qu’il entraîne à savoir Le Cep Lorient tout en revenant sur sa superbe carrière de joueur. Pour sa première année tronquée au CEP Lorient, en provenance du Baud FC, il n'a pas eu le temps de mettre ses idées en place. Partie remise pour la saison prochaine en R1, poule A. 

Mouloud comment juges-tu cet exercice ? 

– La saison a bien débuté pour nous au vu de notre situation du à l’impossibilité de recrutement car problème de nombre d’arbitres au club. Les joueurs ont été réceptifs et ont su répondre présent tout au long des entraînements ainsi que les matchs. Après comme tu l’as vu tout a été stoppé courant octobre malheureusement…

Tu prépares déjà la prochaine saison quels seront tes objectifs ? ;
Même si pour moi c’est beaucoup trop tôt de voir les joueurs en interne pour des entretiens ou d’appeler des joueurs pour recruter mais bon la conjoncture fait que nous sommes obligés de la faire… Les ambitions sont de garder nos jeunes joueurs et de recruter sans doute pour donner un plus et aussi un peu plus de maturité car nos joueurs sont jeunes…

Tu as vécu une première expérience comme entraîneur au Baud FC peux-tu m’en parler ?
Oui, exactement pour moi, Baud a été mes premières expériences au niveau coaching, j’ai beaucoup appris et rapidement car avec peu de moyens, on essaye de travailler dans le sérieux et surtout s’adapter. C'est qui te fais grandir, aujourd’hui je suis au Cep et c’est vraiment un cap au-dessus du déjà au niveau de la qualité des joueurs et niveau Staff très complet pour suivre le suivi des joueurs…

Espères-tu comme entraîneur franchir d’autres niveaux ?.
Oui je souhaite continuer plus haut, je vais passer mon diplôme le D.E.S pour pouvoir entraîner plus haut avec pourquoi pas le Cep…

Au niveau de ta carrière de joueur tu es en quelque sorte un globe-trotter ? 
Oui effectivement j’ai beaucoup voyagé dans ma carrière, j’ai pris mon envol après le Vannes OC en National, mon expérience a été très belle que ce soit l’Algérie, Dubaï ou encore la Suisse mais ma meilleure expérience a été au Canada, à Vancouver dans le championnat des États-Unis ( MLS ). Que ce soit le championnat ou la vie, ça a été une expérience exceptionnelle…

Tu as aussi porté le maillot de l’équipe de France ? 
Exactement une superbe je n’en garde que de bons souvenirs…

Tu as parmi tes amis Pierrick Le Bert qui non content d’avoir apporté ses compétences à l’USMontagnarde est devenu de l’Académy du Paradou da Alger ?.
Oui, Pierrick est un ami de longue date. J’ai même joué avec lui à l’époque de la DH au FC Lorient, nous avons gardé de très nombreux liens, je lui souhaite que le meilleur pour lui.

Justement comme tu as des racines algériennes, tu dois être fier du titre de champion d’Afrique obtenu par les Fennecs ?
Bien sûr, l’Algérie est pour moi mon Pays d’origine, j’y ai joué et pourquoi pas un jour y entraîner, il y a beaucoup de jeunes talents là-bas qui méritent de jouer en Europe..

Mouloud, quel est ton club de cœur ? ;
Mon club de cœur restera toujours Lorient Sport car c’est là où j’ai commencé à l’âge de 4 ans et parti à l’âge de 13 ans. Maintenant, le FC Lorient c’est un club qui m’a permis de passer dans le monde du professionnalisme donc est très cher pour moi aussi…

Dans ton riche parcours tu as côtoyé un certain Zinedine Zidane peux tu m’en parler ? ;
Zidane c’est Zidane mon joueur préféré, un kabyle comme moi, le jour de la finale de la coupe du monde 1998 après ses deux buts et la coupe du monde qu’il a disputé, j’avais toujours dit le jour où j'aurai un enfant je l’appellerai « Zidane ». Aujourd’hui, mon fils a 2 ans et s’appelle Zidane et si un jour j’ai un deuxième garçon je l’appellerai « Zinedine ». Je l'ai rencontré à Vancouver, pendant un match de gala, je l’ai revu à Rennes et au Moustoir, il n’a jamais changé toujours simple humble dans la même lignée aujourd’hui.

 

 

27/04/2021
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Sur son site News Ouest Christophe Marchand fait l'éloge de Zurah Adjoev qui avait fait le bonheur entres autres de Quimperlé et de l'USMontagnarde

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SOUVENIRS & NOSTALGIE. ZURA ADJOËV. AINSI PARLAIT ZURATHEXTRA!

3 décembre 2013. Le philosophe Allemand, Friedrich Nietzsche (1844-1900) avait publié le premier recueil en 1883, Ainsi parlait Zarathoustra. Le FC Quimperlé sort en ce moment, sur toutes les bonnes pelouses de Bretagne, le tome II, ainsi parlait Zurathextra! Avec ses pieds, bien-sûr. Mais pas que... Chef d'orchestre du milieu de terrain, Zura Adjoëv, 25 ans, est une des principales courroies de transmission du jeu des Tangos. Géorgien aux pieds d'or, le gauche et le droit, qui manie avec la même réussite, il est un régal pour tout spectateur, amoureux du beau jeu car il a cette faculté de rendre simple les actions au demeurant compliquées. Une prouesse détenue seulement par quelques initiés du dieu Football.

La beauté du football est de partir d'une image blanche dans la tête à chaque match. D'espérer rien et de recevoir en retour énormément. Comme ce match amical à Trégunc, un samedi du mois d'Août. Banale rencontre de préparation, ambiance désintéressée sur les bords de la touche, qui a conduit à une extraordinaire découverte, le phénomène Zura Adjoëv. Inconnu au bataillon à l'entrée sur le terrain, sorti des rangs brillamment après 90 minutes de ballet au milieu de terrain, mon impatience footballistique avait touché ses limites. Vite calmée et refrénée par le coach du FC Quimperlé, Eric Gaillard. " Je préfère que tu n'en parles pas car il n'a pas encore signé au club. Ca sera fait dans les prochains jours".


La première image, que j'ai eu dans ma tête, ce 17 août, au stade annexe de la Pinède était celle du compositeur Arménien, Aram Khatchatourian, l'auteur de la fameuse danse du sabre car il battait la mesure à coup de saccades au milieu de terrain, brusques, incisives, et raffinées par un sens aiguisé de la passe. Un véritable soliste, confirmé par Eric Gaillard. " Zura n'a pas besoin de quelqu'un à ses côtés pour s'exprimer. Il peut le faire seul dans l'axe défensif".

Le Khatchaturian du FC Quimperlé

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Le Khatchaturian du FC Quimperlé, Zura Adjoëv, exécute à merveille ce ballet du milieu de terrain: sabrer les tentatives de transmission adverses pour faire danser ses coéquipiers par des passes dans des espaces libres d'audience. Crédit photo: René Riou.

Avec du recul, ce parallèle avec Aram Khatchaturian, ressort encore plus fortement aujourd'hui car mon ignorance sur le fait que Zura Adjoev était Géorgien, natif de Tbilissi en 1988, était totale tout comme sans une recherche sur wikipédia, que Tbilissi était aussi la ville de naissance du compositeur Arménien, le 6 juin 1903, pil-poil la date de naissance de mon père. Père que Zura a lui perdu très jeune. " Je n'ai pas eu une vie facile. J'ai grandi sans mon père, qui est mort dans de tristes circonstances, à mon adolescence. Si je suis là, aujourd'hui, c'est grâce à ma famille et mon mental car je n'ai jamais lâché l'affaire. Avec ma mère, Natela, ma grand-mère, Sabre (toujours cette référence innocente à la danse du sabre de Khatchaturian) et mon petit-frère, Zaza, nous nous sommes installés en France, à Pontivy quand j'avais 13 ans". Avant d'être désarmant dans sa sincérité. " Dans la vie, il y'a deux chemins: le bon et le mauvais. Si je n'avais pas eu ma famille, la religion et le football, j'aurais viré du mauvais côté dans la drogue ou l'alcool. Je n'ai jamais fumé, ni bu une goutte. Le football est ma vie. Si je ne l'ai plus, je ne respire plus. Il me pousse naturellement à aller vers mes partenaires, vers les gens. C'est fou le nombre de bonnes personnes rencontrées dans ce sport".

Capitaine du Dynamo de Tbilissi, la meilleure équipe Géorgienne, double champion d'URSS en 1964 et 1978, Zura Adjoëv a de suite attiré l'attention des recruteurs du club par son toucher de balle si spécial. Dès ses 9 ans, un recruteur du Dynamo frappe à la porte du domicile familial. " J'ai signé un contrat à mes 9 ans pour le Dynamo Tbilissi. Il payait à mes parents, le taxi, 80 km par jour, la boisson et la nourriture. J'ai joué 4 ans, au Dynamo. Nous avions quatre matchs par semaine avec les entraînements. J'ai arrêté l'école à cet âge-là pour me consacrer qu'au football. Je n'avais que ça en tête, partout, tout le temps. Ma mère ne voulait pas entendre parler de football. Elle n'aimait pas ce sport, jusqu'à ce qu'elle voit des articles de journaux, à mon sujet, et l'armoire se remplir de coupes et de trophées".

Le gamin est doué, très doué même jusqu'à sa progression ne soit éclipsée par un déracinement total à Pontivy, en Bretagne. A ses 13 ans, Zura Adjoëv débarque dans un pays, sans en connaître ses us et coutumes, ni parler un mot de Français. L'intégration se fait toujours avec son meilleur ami, le ballon, qui ne le quitte pas. " J'ai rencontré des personnes extraordinaires avec le football. C'était, à cette époque, le seul moyen pour moi de parler, de m'exprimer. Je me suis construit à travers le ballon, au Stade Pontivyen (DH), L'US Montagnarde (CFA 2), Locminé (CFA 2), Ploërmel (DH) et Quimperlé (DSE). "Je suis rentré à la Poste, grâce à une personne extraordinaire, qui a tout fait pour que j'ai cette chance. Avec le recul, je me dis que je ne suis pas trompé en signant à Quimperlé. J'ai déménagé de Pontivy à Plouay pour le football. Je compte le refaire prochainement sur Lorient. Nous avons un très bon groupe, humainement et sportivement. Avant de signer, j'ai observé deux semaines avant de donner ma réponse. Quand j'ai vu le sérieux des joueurs, à l'entraînement, et le coach, Eric Gaillard, qui est vraiment un excellent pédagogue. Il sait ce qu'il fait. Toutes ses séances sont préparées. On arrive sur le terrain et tout a été mis en place. C'est pro et en même temps, c'est très humain dans sa manière de coacher une équipe".

Une formidable aventure collective

Vignoc apparaît sur toutes les lèvres, à mesure que le sablier du 8ème tour s'écoule. Il arrivera à son terme, dimanche à 14h. Heure de départ d'une extraordinaire journée pour le club de Quimperlé, entièrement mobilisé pour la circonstance. 5 cars remplis, 700 personnes attendues, l'engouement est total. Ayant joué face à trois anciens clubs dans la compétition, le Stade Pontivyen, Ploërmel et La Montagne, Zura Adjoëv battra à nouveau la mesure du milieu de terrain, jachère d'ambition des 32ème de finale de la coupe de France. " Je n'ai jamais connu un tel engouement. J'en ai fait des clubs mais Quimperlé est unique. ll faut voir le nombre de personnes, qui nous suivent jusqu'à l'Original, notre café d'après-match. Ca vit football. Comme moi, dès le matin, quand je me réveille, je pense football. Ca va être une rencontre extraordinaire. On donnera tout. A la Montagne, ça pleurait, et courait dans tous les sens, à la fin du match. Nous avons le groupe, titulaire et remplaçant pour passer le 8ème tour. C'est un moment rare. Et comme tout instant rare, il est précieux. Peut-être qu'on sera à notre tour, le petit poucet en France de la compétition".

Ce compositeur hors-pair, architecte d'intérieur du jeu Quimperlois, présente une trajectoire peu commune. Comme beaucoup de cette équipe, qui se sont retrouvés tous au bon moment pour partager leur passion du football et l'exprimer à chaque match. " Quand on voit une équipe comme Quimperlé, il y'a beaucoup de plaisir. Nous sommes solides dans nos têtes car nous savons ce que nous devons faire sur le terrain pour gagner. Ce n'est pas un hasard si nous n'avons ps encore perdu un match de la saison. On fera tout pour que ça continue dimanche".

Relayeur des temps modernes, Zura Adjoëv et ses coéquipiers s'engouffrent avec envie dans un grand moment de leur vie de football amateur. Sans doute, le plus beau, si jamais l'aventure donne un nouveau chapitre de recueil, à écrire, pour les 32ème finale. Outre qu'un simple match, il est pour les deux équipes, Vignoc comme Quimperlé, un moment de joie extraordinaire, dans un stade rempli de 3.000 personnes, qui vibrera à l'unisson à chaque fait et geste de leurs protégés respectifs.

Christophe Marchand


20/04/2021
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Le talentueux défenseur du Vannes OC Thibault Bouedec dresse un bilan de sa saison

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Le talentueux défenseur du Vannes OC  Thibault Bouedec que l'on voit sur cette photo aux prises avec son ancien co-équipier à l'USMontagnarde Kévin Amisador dresse un bilan de sa saison

 

Thibault Bouedec comme son compère Marvin Luciathe parti lui à la GSI Pontivy ont laissé un souvenir impérissable dans le coeur des supporters de l'USMontagnarde qui vient de faire un remarquable parcours en coupe de France; Thibault qui  à travers un question réponse dresse le bilan de sa saison

Thibault  comment juges tu cet exercice?

"Cette année ma saison comme celle du club a été compliqué on pas eu les résultats qu’on espéraient , on a eu pas mal de changements cet été et il faut du temps pour trouver les automatismes. C’est vrai qu’au moment de l’arrêt des championnats on étaient mal classés mais je suis persuadé qu’on auraient pu rectifier le tir car ça bossait bien à l’entraînement" .

 Quelles sont tes ambitions?;

 "Dans un proche avenir, je compte bien rester au club  pour montrer à tout le monde qu’on peut et qu’on fera mieux la saison prochaine ! Je ne sais pas si on peut parler de carrière mais oui je suis fière du parcours que j’ai même si je ne désespère pas découvrir le niveau supérieur".

 Quand tu reviens au Mané Braz tu es à chaque fois chaleureusement accueilli comme d'ailleurs Marvin Luciathe peut-on un  jour te revoir porté   à nouveau le maillot de l'USMontagnarde?

 

"J’ai adoré mon passage de deux ans à la montagne ou j’y ai découvert un club familial , des mecs super que ce soit sur le terrain ou en dehors je suis toujours les résultats des gars et j’ai été super content et fier de leur parcours en coupe, ils ont sorti de belles équipes et de belle manière ! Avec Marvin on est toujours en contact bien évidement et je pense qu’il aura le même ressenti que moi sur sa saison au club. Pierrick est l’entraîneur que j’ai le plus côtoyé puisque je l’ai eu 3 ans à Lorient et 2 ans à la montagne. C’est un super entraîneur et formateur . Partout où il est passé il a su laissé des beaux souvenirs en tant qu’homme et éducateur. Je pense sincèrement qu’il était le principal responsable de cette belle saison où l’on termine juste derrière le VOC. En ce qui concerne un éventuel retour à la montagne pourquoi pas ? J’y ai passé de supers moments et c’est un club et un environnement que j’apprécie" .

 Tu as un message à faire passer?;

 C'est  que tout les amoureux du ballons retrouvent les terrains les stades et qu’on puissent tous prendre du plaisir à nouveau"

 


19/04/2021
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J'apporte mon soutien au joueur de Locminé Seydou Ouédraogo qui devra quitter le sol français d'ici un mois

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Photo archives Ouest- France

"J'ai construit ma vie ici"  c'est ce cri du coeur qu'a lancé Seydou Ouedrago quand il a appris qu'il devrait quitter dans un mois le territoire français, le burkinabé a reçu le soutien de son entraineur à Locminé Pierre Talmont qui fait part de son étonnement : "On m’a appris qu’il était retenu et qu’il pouvait être réexpédié dans son pays. C’est inquiétant. Bien sûr, quand les papiers ne sont pas en règle, on n’est pas à l’abri, mais j’ai eu maintes fois des discussions avec Seydou là-dessus. Il avait ses études, sa copine, on était loin d’imaginer le pire pour lui"

Seydou était à Paris ce jeudi 15 avril 2021 et devait prendre le train pour rentrer dans le Morbihan, mais avait été placé dans un centre de rétention administrative. "Il était allé à Paris pour faire renouveler son passeport. Seulement, il a été contrôlé et emmené dans un centre de rétention, dans le 12e arrondissement », ​explique dans le journal Ouest France  Chloé, sa conjointe avec qui le joueur est pacsé depuis février 2020.

Imbroglio administratif

Le jeune homme de 25 ans, titulaire d’un passeport du Burkina Faso, avait également engagé une procédure pour faire renouveler son visa. La préfecture doit se prononcer avant le 24 avril​, explique encore sa conjointe, qui tente d’exposer un imbroglio administratif Il était étudiant et son visa n’avait, pour l’heure, pas été renouvelé. Il était en licence et avait besoin de trois mois de stage pour la valider. Pour entrer dans l’entreprise qui le prenait en stage, il fallait le visa mais la préfecture indiquait que pour avoir le visa, il lui fallait sa licence…

Paniquée, la jeune femme attend des nouvelles de la préfecture et a pu parler au téléphone avec Seydou Ouedraogo. Il m’a dit qu’il y avait trois options : soit on le relâchait parce que tout était en ordre, soit il quittait le territoire, soit c’est la préfecture qui allait prendre une décision.

Souhaitons que pour Seydou la situation se régularise 

 


17/04/2021
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